Les meilleurs patrons formateurs d’apprentis de l’année ont été primés
29.09.2022 | 10:00
Le concours «Porteur d’avenir 2022-Formateur de l’année» a désigné les gagnants dans la cuisine, la restauration, la boulangerie et la boucherie. Aucun Romand primé.
Les meilleurs patrons formateurs de Suisse dans les métiers de l’alimentation ont été désignés en début de semaine dernière à Zurich. Le concours intitulé «Porteur d’avenir 2022- Formateur de l’année» entend participer à la promotion des métiers de la restauration et susciter des vocations. Il a honoré des entrepreneurs formateurs d’apprentis pour leur engagement particulier. C’était la 11e édition de cette manifestation organisée par GastroSuisse, faîtière suisse de l’hôtellerie et de la restauration, et Swiss Gastro Solutions, société de la Migros qui chapeaute les activités de la restauration et de l’hôtellerie au sein du distributeur. Le concours a couronné les meilleurs formateurs dans quatre domaines: la cuisine, la restauration, la boulangerie-pâtisserie-confiserie et la boucherie-charcuterie. Les gagnants sont tous Alémaniques.
Les apprentis proposent
Comment fonctionne le concours? Ce sont les apprentis qui inscrivent leurs formateurs dont ils estiment l’excellence. Les formateurs ne peuvent en aucun cas s’inscrire eux-mêmes. «Les apprentis peuvent inscrire leur formateur au concours dès leur première année d’apprentissage, précise Patrik Hasler-Olbrych, responsable de la communication et membre de la direction de GastroSuisse. Le formateur doit obligatoirement avoir une formation CFC de trois ans au minimum et avoir passé l’examen de formateur.» Lors de l’inscription du formateur, l’apprenti doit répondre à différentes questions. «Il doit dire pourquoi il pense que son formateur va gagner, poursuit Patrik Hasler-Olbrych. Il doit aussi expliquer pour quelles raisons il ou elle a choisi sa formation, comment son formateur lui transmet le plaisir de travailler, ce qu’il attend de son formateur sur le plan professionnel et humain. Il doit enfin expliquer ses tâches quotidiennes au sein de son entreprise et ses plus belles expériences durant son apprentissage.» Ainsi, Beatriz Silva, apprentie dans la restauration, a inscrit sa formatrice Marion Riedel-Hirschmann, de Saint-Gall, qui a remporté le prix dans cette catégorie, doté, comme les autres, de 10’000 francs. «Nous pouvons apprendre énormément de Marion Riedel-Hirschmann. Durant ses loisirs, elle s’exerce avec nous pour la procédure de qualification, elle est toujours ouverte à la discussion et se montre très compréhensive et motive la relève professionnelle dans une mesure incroyable», indique t-elle dans un communiqué de presse présentant la manifestation. La gagnante poursuit: «L’atmosphère familiale qui règne dans notre entreprise est une bonne base pour permettre à nos apprenties et apprentis de se surpasser.»
Jury indépendant
Une fois les formateurs désignés par leur apprenti, un jury spécialisé indépendant évalue les candidats. Il en retient trois pour chaque catégorie. Le jury poursuit ensuite son choix en visitant les entreprises finalistes. «Un entretien a lieu avec l’apprenti, et un autre avec le formateur, précise Patrik Hasler-Olbrych. Les compétences professionnelles et sociales du formateur sont évaluées, et les documents de formation contrôlés. Les apprentis sont questionnés sur la manière dont les connaissances et le savoir-faire leur sont communiqués par leur formateur et sur les possibilités de s’exercer et de découvrir des nouveautés. On demande par exemple aux apprentis s’ils reçoivent régulièrement des commentaires sur leur travail et leur comportement, de quelle manière les conflits sont gérés au sein de l’entreprise ou encore combien de temps le formateur consacre à la formation.» Et du côté des formateurs? «On leur demande ce qui leur tient particulièrement à cœur dans leur métier ou encore ce qu’ils souhaitent transmettre à leurs apprentis pour leur future carrière professionnelle», souligne Patrik Hasler-Olbrych. Cette année, tous les lauréats sont alémaniques. Pourtant quelques gagnants romands ont existé par le passé. Bernard Limat, à la tête d’une boucherie à Prez-vers-Noréaz (FR) a remporté le prix dans sa catégorie lors de la première édition, en 2011. Deux boulangers, David Parrat à Saignelégier ( JU), en 2013, et Joël Grandjean, à Romont (FR), en 2018, l’ont aussi remporté. «Le concours est effectivement plus connu en Suisse alémanique qu’en Suisse romande, reconnaît Patrik Hasler-Olbrych. L’objectif est toutefois d’élargir la notoriété du prix à l’échelle nationale. Nous avons régulièrement des candidats de Suisse romande et du Tessin, mais tous ne parviennent pas à se qualifier parmi les trois nominés ou les gagnants.» Patrik Hasler-Olbrych n’a pas connaissance d’un concours similaire dans d’autres domaines d’apprentissage.
Les apprentis proposent
Comment fonctionne le concours? Ce sont les apprentis qui inscrivent leurs formateurs dont ils estiment l’excellence. Les formateurs ne peuvent en aucun cas s’inscrire eux-mêmes. «Les apprentis peuvent inscrire leur formateur au concours dès leur première année d’apprentissage, précise Patrik Hasler-Olbrych, responsable de la communication et membre de la direction de GastroSuisse. Le formateur doit obligatoirement avoir une formation CFC de trois ans au minimum et avoir passé l’examen de formateur.» Lors de l’inscription du formateur, l’apprenti doit répondre à différentes questions. «Il doit dire pourquoi il pense que son formateur va gagner, poursuit Patrik Hasler-Olbrych. Il doit aussi expliquer pour quelles raisons il ou elle a choisi sa formation, comment son formateur lui transmet le plaisir de travailler, ce qu’il attend de son formateur sur le plan professionnel et humain. Il doit enfin expliquer ses tâches quotidiennes au sein de son entreprise et ses plus belles expériences durant son apprentissage.» Ainsi, Beatriz Silva, apprentie dans la restauration, a inscrit sa formatrice Marion Riedel-Hirschmann, de Saint-Gall, qui a remporté le prix dans cette catégorie, doté, comme les autres, de 10’000 francs. «Nous pouvons apprendre énormément de Marion Riedel-Hirschmann. Durant ses loisirs, elle s’exerce avec nous pour la procédure de qualification, elle est toujours ouverte à la discussion et se montre très compréhensive et motive la relève professionnelle dans une mesure incroyable», indique t-elle dans un communiqué de presse présentant la manifestation. La gagnante poursuit: «L’atmosphère familiale qui règne dans notre entreprise est une bonne base pour permettre à nos apprenties et apprentis de se surpasser.»
Jury indépendant
Une fois les formateurs désignés par leur apprenti, un jury spécialisé indépendant évalue les candidats. Il en retient trois pour chaque catégorie. Le jury poursuit ensuite son choix en visitant les entreprises finalistes. «Un entretien a lieu avec l’apprenti, et un autre avec le formateur, précise Patrik Hasler-Olbrych. Les compétences professionnelles et sociales du formateur sont évaluées, et les documents de formation contrôlés. Les apprentis sont questionnés sur la manière dont les connaissances et le savoir-faire leur sont communiqués par leur formateur et sur les possibilités de s’exercer et de découvrir des nouveautés. On demande par exemple aux apprentis s’ils reçoivent régulièrement des commentaires sur leur travail et leur comportement, de quelle manière les conflits sont gérés au sein de l’entreprise ou encore combien de temps le formateur consacre à la formation.» Et du côté des formateurs? «On leur demande ce qui leur tient particulièrement à cœur dans leur métier ou encore ce qu’ils souhaitent transmettre à leurs apprentis pour leur future carrière professionnelle», souligne Patrik Hasler-Olbrych. Cette année, tous les lauréats sont alémaniques. Pourtant quelques gagnants romands ont existé par le passé. Bernard Limat, à la tête d’une boucherie à Prez-vers-Noréaz (FR) a remporté le prix dans sa catégorie lors de la première édition, en 2011. Deux boulangers, David Parrat à Saignelégier ( JU), en 2013, et Joël Grandjean, à Romont (FR), en 2018, l’ont aussi remporté. «Le concours est effectivement plus connu en Suisse alémanique qu’en Suisse romande, reconnaît Patrik Hasler-Olbrych. L’objectif est toutefois d’élargir la notoriété du prix à l’échelle nationale. Nous avons régulièrement des candidats de Suisse romande et du Tessin, mais tous ne parviennent pas à se qualifier parmi les trois nominés ou les gagnants.» Patrik Hasler-Olbrych n’a pas connaissance d’un concours similaire dans d’autres domaines d’apprentissage.