C réer des bijoux tendance, soigner des patients, développer des applications innovantes, contribuer à la transition énergétique ou travailler au grand air. Voilà autant d’ambitions qu’on peut réaliser par le biais d’une formation professionnelle. Mais, parmi les options, comment choisir? L’image fantasmée d’un métier correspond-elle à la réalité? Peut-on poursuivre des études après un apprentissage? Quelles sont les conditions d’admission au cursus de ses rêves? Pour trouver les réponses et éclaircir son horizon, il suffit parfois de pousser la bonne porte. Alors que les inscriptions pour la rentrée 2022 se profilent, les jeunes pourront déterminer leur orientation future à la faveur des portes ouvertes des centres de formation professionnelle (CFP) du canton de Genève. Chaque manifestation s’échelonnera sur deux jours. Le vendredi est réservé aux classes (sur inscription) et le samedi au grand public (2G dès 16 ans.). Des alternatives en ligne seront proposées. «Nous voulons partager la richesse de nos formations et ouvrir le champ des possibles, invite Olivier Cujean, directeur du CFP Technique et président de la Conférence des directeurs des CFP. Le CFC n’est pas une fin en soi: quand un jeune aime ce qu’il fait, il peut aller loin.»
Du rêve à la réalité
Consacrer quelques heures à une visite peut donner l’impulsion nécessaire. Quand Madeline Pythoud, apprentie polydesigner 3D au CFP Arts, participe aux portes ouvertes de sa future école, c’est l’évidence: «Je me suis immédiatement projetée dans l’ambiance. Et discuter avec les jeunes en formation m’a rassurée.» Elle glane aussi de précieux conseils pour se lancer dans les sélections. Aujourd’hui en dernière année, c’est au tour de la jeune femme de partager son expérience: «Les premiers pas en formation professionnelle peuvent être intimidants. Mais, quand on est à sa place, on prend vite conscience de son potentiel.»