Trouvez la place idéale
en Suisse romande
Lara Breccolini, apprentie médiamaticienne, et Romain Buff, apprenti employé de commerce, dans leur entreprise formatrice Loyco, à Genève.
Le premier Prix de l’égalité, une valeur d’exemple
03.03.2022 | 10:56
Les apprentis mesurent les bénéfices d’une formation au sein d’une entreprise tournée vers le bien-être de ses employés. Bilan. 

Depuis une dizaine d’années, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG) décerne les Grands Prix de l’économie dans le but d’honorer des entreprises véhiculant une image dynamique de Genève. Et, pour la première fois en 2021, le Prix de l’égalité a salué l’engagement de Loyco, entreprise formatrice depuis sa création. «Chez Loyco, les femmes représentent plus de la moitié des collaborateurs et détiennent des postes à responsabilité», remarque Lara Breccolini, apprentie médiamaticienne dans cette société de gestion des processus administratifs. Temps partiel, horaire flexible, congé paternité de quatre semaines et possibilité de télétravail sont inscrits dans l’ADN de l’entreprise.

 

Une culture d’entreprise 

«Nous souhaitions créer une société à l’image de nos valeurs personnelles. Nous avons donc construit un modèle de gouvernance misant sur le bien-être au travail, le développement des compétences, la responsabilisation de l’employé et une meilleure conciliation entre vie privée et professionnelle», explique Olivier Mettler, formateur et cofondateur de Loyco. Après quelques années, l’entreprise a même dissous son comité de direction pour mettre en place un système de gouvernance partagée, assortie de «rôles» de direction attribués à chaque employé. Autant de mesures concrètes à fort impact sur les apprentis. «Ici, il n’y a pas de CEO. Chacun a un rôle bien défini. C’est ainsi plus facile de savoir à qui adresser une demande», confirme Lara Breccolini. Romain Buff, apprenti employé de commerce en deuxième année, se sent encouragé et soutenu: «On ose poser des questions, faire preuve d’initiatives et on a le droit de se tromper!» Et ce bien-être au travail se répercute positivement aussi sur les notes scolaires. «Avec les horaires modulables, on prend du temps sur nos heures de travail pour réviser nos examens», confirment de concert les apprentis.

 

Des valeurs phares 

«Nous veillons à recruter des apprentis susceptibles d’évoluer de façon indépendante. Bien qu’ils soient très encadrés, l’autonomie et les responsabilités qui leur incombent peuvent représenter un facteur de stress non négligeable», relève Gregory Chollet, lui aussi formateur et cofondateur de la société. Plaisir, plasticité et intelligence collective, des valeurs phares qui tendent à être également celles de nombreuses entreprises de la place, selon le formateur. «Nous constatons que de plus en plus de sociétés intègrent ce type d’initiatives. Notre particularité est d’avoir simplement entamé ce processus voici sept ans déjà.»

Léonore Ehrsam-Bimpage